L’équitation, l’équithérapie handisport, l’équi-handi…
Pour qui, comment, quels objectifs?
Les réponses sont ici:
La monte de loisir : équi-handi
Loisir équestre adapté
Une activité de détente pratiquée pour le plaisir.
Il s’agit de reprises d’équitation animées par un professionnel de l’équitation (moniteur d’équitation, animateur poney, accompagnateur de tourisme équestre ou guide de randonnée), si possible ayant une connaissance du handicap et de la pédagogie adaptée (titulaire d ‘un BFEEH*) . Ces activités, appelées désormais « équi-handi » par la Fédération Française d’Equitation, se pratiquent généralement en groupe plus ou moins important, en manège ou en extérieur.
La finalité en est le loisir et le plaisir à travers une activité physique et l’apprentissage de techniques équestres de base.
Cette activité ne comporte pas de notion de compétition ou d’objectif de progression équestre : elle peut, si le travail est aussi encadré par un professionnel formé aux handicaps, prendre une valeur rééducative. Le bénéfice pour la personne, en terme d’amélioration de sa santé, est secondaire à la pratique de l’activité physique.
Pour connaître les structures adaptées et sensibilisées au handicap dans notre région, vous pouvez vous rendre sur le site du CRE (comité régional équestre) du poitou charente. > réseau cheval et différence >annuaire.
*BFEEH : brevet fédéral équi handi
Le sport adapté : handisport
Equitation adaptée
Une pédagogie adaptée pouvant mener jusqu’à la compétition.
Elle rejoint la monte de loisir avec le même principe de base d’apprentissage des techniques équestres, mais l’objectif correspond à une visée sportive, pouvant aller jusqu’à la compétition de haut niveau dans les disciplines équestres traditionnelles.
Tout comme la monte de loisir, ce type d’activité se déroule le plus souvent en groupe plus ou moins important. Le plaisir apporté aux personnes en difficulté ainsi accueillies peut-être un vecteur de progression important, d’autant que la pratique de tout sport tend secondairement à normaliser des personnes vivant isolées ou en institution et à favoriser l’épanouissement ou le bien-être.
L’équithérapie
L’équithérapie, est une prise en charge thérapeutique, non conventionnelle, complémentaire aux soins médicaux, qui prend en considération le patient dans son entité physique et psychologique, et utilise le cheval comme partenaire thérapeutique afin d’atteindre des objectifs fixés en fonction de la spécialité du thérapeute .
C’est un soin médiatisé par le cheval et pratiqué par un thérapeute.
Comme son appellation l’indique, l’équithérapie s’inscrit donc dans une dynamique de prise en charge thérapeutique. . La finalité n’est en aucun cas l’apprentissage des technicités équestres.
En équithérapie, les séances sont la plupart du temps individuelles, et parfois en petit groupe lorsque la demande comporte un aspect de socialisation cohérent par rapport à la problématique du patient.
L’équithérapie doit être pratiquée par un professionnel médico-social spécialiste des techniques propres à l’équithérapie. Ces techniques sont des techniques de prises en charge héritées des champs de la psychologie, de la psychomotricité, de la psychanalyse, de l’orthophonie ou de la kinésithérapie. L’objectif explicite d’une prise en charge en équithérapie concerne la réduction de symptômes, une amélioration de la qualité de vie ou un mieux être général.
L’objet du soin concerne les aspects psychologiques et/ou psychomoteurs de la personne prise en charge, et exclut les aspects physiologiques. L’équithérapie peut concerner un public souffrant :
de handicap, qu’il soit moteur, sensoriel ou mental ;
de maladies psychiques ;
de difficultés psychologiques, liées ou non à une maladie ou à un handicap.
Les moyens mobilisés peuvent être des moyens psychiques ou des moyens corporels. L’action du thérapeute s’inscrit dans des projets relatifs à des domaines variés : psychothérapie, kinésithérapie, psychomotricité.
Législation
L’équithérapie n’est pas une profession réglementée par la législation française. Il en résulte que le titre d’équithérapeute ou d’hippothérapeute n’est pas protégé par la loi, et qu’il n’existe pas de formation d’État garantissant la compétence des professionnels.
Les différents organismes représentatifs s’accordent sur le fait qu’il est nécessaire, afin d’exercer dans de bonnes conditions, que les thérapeutes aient reçu une double formation :
une formation paramédicale ou médico-sociale de base, délivrant un diplôme reconnu par l’état ;
une formation spécialisée en équithérapie.
Professionnels :
Sur la région de Parthenay :
Julie Richez, kinésithérapeute .
Caroline Vincent, psychothérapeute .